L’alimentation est un domaine sur lequel les possibilités d’intervention existent en termes de santé publique et de prévention d’insécurité alimentaire. Il y a donc nécessité à partir d’indicateurs, de méthodes et d’outils d’analyser que des études puissent proposer des solutions et choix adéquats dans des conditions socio-économiques défavorables du pays, mais aussi en se basant sur les opportunités qui existent en interne pour répondre au mieux à la demande du secteur des cantines scolaires.
Trois grands types de chaines d’approvisionnement existent :
- l’approche de type centralisé
- l’approche de type décentralisé (ex : Chili), avec système d’approvisionnement géré localement (ex : Népal),
- l’approche de type décentralisé avec un système de production local (ex : Cote d’Ivoire) (PAM, 2011).
Le tableau 1 décrit des caractéristiques de chacun d’eux. Ce sont ainsi des grandes solutions possibles pour alimenter les cantines scolaires.
une baisse des dépenses financières de l’Etat ;
un dynamisme de développement local par le biais de l’école (l’école est au village et contribue au développement du village) ;
l’amélioration de l’alimentation scolaire et l’état nutritionnel des écoliers ;
et des profits pour les petits agriculteurs locaux qui pourront vendre leurs produits agricoles à proximité sans des frais supplémentaires de déplacement et sans intermédiaires avec un prix qui se négocie face à face.
Cependant on peut souligner un certain nombre d’inquiétudes :
la capacité des communautés des parents d’élèves à mobiliser et à organiser le système ;
les difficultés que peuvent rencontrer les zones/régions arides, subissant des faibles pluviométries ;
l’inexistence de partenariat ;
la «vie chère» et le niveau de vie des parents d’élèves.
Tableau 1 : Les modalités d’approvisionnement des cantines scolaires
( 1) Uniquement dans les zones de fortes potentialités
(2) Les cuisiniers (cas du Ghana), municipalités ou village (cas du Brésil, du Mali)