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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 10:19

Au Burkina-Faso, à l’instar des autres pays en développement, la majeure partie de la population vit en milieu rural (77,3%) et le taux de croissance démographique annuel est estimé à 3,1% (MENA-BF, 2009). Cependant on observe une forte intensité de migration vers les villes. L’Enquête Burkinabè des Conditions de Vie et des Ménages (EBCVM) en 2003 a montré que le nombre de personnes en milieu rural ayant des difficultés à satisfaire leurs besoins alimentaires est d’environ 4 980 000, soit 49% de la population rurale (INSD, 2003a).

 

     

 

1 - Situtation nutritionnelles du pays  [1]

 

 

 

 

Malnutrition protéino- énergétique

La malnutrition chronique

La malnutrition aigue

La malnutrition globale

Le déficit énergétique chronique

39% des enfants Burkinabé de moins de 5 ans souffrent de cette forme de malnutrition dont 19% de la forme grave

19 % des enfants de moins de cinq ans souffraient de cette forme de malnutrition dont 5 % de forme sévère

38 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de cette malnutrition dont 14% de la forme grave

21% des femmes en âge de procréer sont affectées par ce déficit.

L’une des conséquences directes est le faible poids de naissance estimé à 18% des bébés

Malnutrition par carence micro-nutritionnelle

L’anémie

L’avitaminose  A

 

Les troubles liés à la carence en iode

 

92% des enfants de 6 à 59 mois présentent une anémie nutritionnelle dont 13% de forme sévère.

Touche plus de la moitié des femmes présente une anémie et 68,3% des femmes enceintes présentent une anémie avec 2,3 % de forme grave

- Il n’existe pas de données d’envergure nationale sur les signes révélateurs de la carence en vitamine A.                    - Une estimation donne  7 % femmes enceintes atteintes de cécité nocturne.                                    - 34 % des enfants âgés de 1 à 3 ans présentent une carence en vitamine A.

-Il n’y a jamais eu d’enquête de portée nationale sur les troubles liés à la carence en iode.

 

-Prévalence du goitre en 1996, était de  46 % dans la population enquêtée                     . Seulement 47.8 % du sel consommé était convenablement iodé.

Maladies chroniques non transmissibles liées à la nutrition

L’hypertension artérielle

Diabète

Affections cardiaques

6,7%

10%

13,2%

4307 cas d’hypertension artérielle et 2757 cas d’affections cardiaques ont été dépistés durant les consultations externes au cours de l’année 2005

9% de la population des femmes de 15 à 45 ans sont en surpoids

NB : L’état nutritionnel des mères (entre 15 et 49 ans) est inquiétant : leur IMC moyen est de 20,8 ; et 21% d’entre elles présentent une déficience énergétique chronique (IMC inférieur au seuil critique de 18,5).                        Les régions de l’Est et du Sud Ouest sont parmi les régions les moins vulnérables, mais les taux de malnutrition y sont parmi les plus élevés dus à des pratiques alimentaires inappropriées.

 

- La problématique de la sécurité sanitaire et de la qualité

 

·         Manque de coordination entre les laboratoires des différentes structures étatiques et privées

·         Non application de la législation existante en matière de contrôle sanitaire des aliments est insuffisante et pas encore appliquée.                        

 

 

·         La sous information des consommateurs et la faible allocation de ressources

 

 

2- Causes et facteurs influençant l’état nutritionnel

 

Les facteurs immédiats

Apport alimentaire inadéquat

Régimes alimentaire pauvre et non souvent varié, insuffisant en quantité et en qualité : carence énergétique chronique

Les maladies infectieuses et parasitaires

Le paludisme, les infections respiratoires, la diarrhée et les parasitoses intestinales

l’infection à VIH

impact négatif direct sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes infectées et /ou affectées

Hygiène et assainissement

Problème d’approvisionnement en eau potable

Les facteurs sous- jacents

Insuffisance de la sécurité alimentaire des ménages

-Deux repas moyen /personne /jour

-Difficultés à assurer ces deux repas

Soins de santé inadéquats

Difficulté d’accès sur le plan géographique et financièrement

 

Les facteurs fondamentaux

  • Désintégration de la cellule familiale, désolidarisation et l’individualisme
  • Le faible niveau de développement économique,
  • La forte croissance démographique et la pauvreté
  • Faibles niveau d’éducation
  

 

Différentes mesures mises en place

 

 

 

 

Année de mise en place

 

 

Institution d’ancrage                (département ministériel,…)

 

 

Contribution spécifique dans le secteur de la sécurité alimentaire et la nutrition

 

Lettre d’Intention de Politique de Déve-loppement Humain Durable

 

1995

.

 

 

Elle centre la stratégie de développement du pays sur le concept de sécurité humaine

Stratégie Nationale de Sécurité Alimen-taire

 

1999

 

 

 

L’objectif global est de réduire de 50% le nombre de personnes souffrant de malnutrition à l’horizon 2010.

Plan Stratégique Opérationnel (PSO)

 

1999

 

MAHRH

 

L’un de ses objectifs majeurs est d’assurer la sécurité alimentaire en s’attachant à réduire la pauvreté en milieu rural et insérer l’agriculture dans l’économie de marché.

 

Cadre stratégique de Lutte contre la Pau-vreté (CSLP)

 

2000

 

 

 

Ministère de l’Economie et des Finances

Représente le cadre fédérateur de référence des politiques et                stratégies gouvernementales

Lettre de Politique de Développement Rural Décentralisé (LPDRD)

 

2000

 

MAHRH

 

Vise à servir de cadre de référence pour la concertation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des projets et programmes de développement rural

 

Stratégie de Déve-loppement rural (SDR) à l’horizon 2015

 

2003

 

 

MAHRH

 

cadre de référence de l’ensemble des interven-tions publiques en fa-veur du développement rural. Elle vise à contri-buer à la lutte contre la pauvreté et au renfor-cement de la sécurité alimentaire

Politique nationale de développement durable de l’agriculture irriguée

 

2004

 

MAHRH

 

Elle vise à contribuer à sécuriser la production agricole et satisfaire les besoins alimentaires par le développement de l’irrigation Objectif : 60 000 ha aménagés et mis en valeur d’ici 2015

 

Politique Nationale de Nutrition

 

2007

 

 

 

Ministère de la Santé

Vise à améliorer l’état nutritionnel des populations

Programme Nationale de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle

 

2013

Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire

L’objectif global est de réaliser une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable à l’horizon 2025.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  NB : Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des ressources Halieutique (MAHRH)

[1] Source : Enquête Démographique et de Santé, 2003,

 Source : annuaire statistique 2005, CHR et CHU)

Source : Document de Politiques Nationale de Nutrition

INSD., 2003a. Analyse des résultats de l’Enquête burkinabè sur les  conditions de vie des ménages (EBCVM). Rapport final. 270p. Disponible sur internet : http://www.insd.bf/fr/IMG/pdf/EBCVM03.pdf [consulté le 13/04/2013]

 

MENA-BF., 2009. Les apprentissages scolaires au Burkina : les effets du contexte, les facteurs pour Agir 122p. Disponible sur internet :http://www.confemen.org/wp-content/uploads/2012/06/Rapport_Burkina_2009.pdf [consulté le 13/04/2013]



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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:27

 

Inventaire de programmes de promotion/renforcement des cantines scolaires par des approvisionnements au niveau local

Pays

Programme

Cibles

Objectifs

Institutions responsables

Implantation/

Modalité

Fonds

Elément de succès

Défis

Mozambique

 

 

Programme national de cantine scolaire :

transition vers un programme d’alimentation  durable

(2012 – 2016)

Phase de pilote dans 12 écoles

situées dans des districts à haut niveau d’insécurité alimentaire.

Promouvoir le développement de l’agriculture locale ;

Réduire les abandons de classe

Coordination intersectorielle

au niveau du Gouvernement et appui managérial du PAM et du Brésil

Offrir des aliments culturellement adaptées et fortifiés localement ;

Mise en place et suivi-contrôle assurés par le comité de gestion des écoles.

Budget de l’Etat  (avec support financier du PAM et du Brésil) et des

contributions locales

L’existence de nombreux partenariat

Amélioration des infrastructures scolaires ;

Management organisationnelle et gestion financière

 

Namibie

Programme d’Alimentation scolaire de la Namibie :

2012-2013

Enfants orphelins et vulnérable et autres enfants du primaire                  (grade 1-7).

 

300.000

bénéficiaires Prévues en 2012

Améliorer l’assiduité; le niveau de concentration, l’état de santé global.

L’intention est l’utilisation des produits locaux si possible.

Ministère de l’éducation, mais la mise en place et la coordination est pilotée par la division management et suivi- évaluation.

Le Directeur ou l’enseignant en tant que point focal s’occupe du contrôle, du suivi et du rapport au niveau école.

Un repas par jour durant l’année scolaire

 Budget  de l’Etat

2012-2013 est de

6.602.641,05 dollars US

Forte implication  politique dans l’exécution du programme

 

Absence de politiques spécifique de cantine scolaire

 

(GoM, 2010)

(Ellis, 2010)

Inventaire de programmes de promotion/renforcement des cantines scolaires par des approvisionnements au niveau local

Pays

Programme

Cibles

Objectifs

Institutions responsables

Implantation/

Modalité

Fonds

Elément de succès

Défis

Malawi

 

Programme de cantines scolaires

1,2 million d’écoliers – 911 écoles, avec une prévision d’augmentation de 444 écoles par an.

Augmenter le taux d’assiduité, de scolarisation, améliorer l’état nutritionnel. Renforcer  la production locale

Ministère de l’éducation, de la science et de la technologie

Mise en œuvre (PAM, Mary’s Meals).

 

Gestion de l’approvisionnement centralisé, district responsable du suivi.

Environ 11 million de dollar US par an.

Réduction de la disparité entre les sexes, augmentation du taux de recrutement, de participation

Inscription d’une ligne budgétaire dans le budget central; mise en contact avec les agriculteurs, et durabilité

Mali

Programme

d’Alimentation scolaire. Début 2008 /2009. En 2012, démarrage la mise en place d’un projet HGSF sur 4 ans

Couverture nationale : 15.4 % (1520 écoles/9862) ;

couverture des zones à insécurité alimentaire

26.1%                      (1313/ 5047) ;

Améliorer les indicateurs d’accès à l’éducation, de l’état nutritionnel. Augmenter les revenus des petits producteurs

Ministère de l’éducation, avec un cadre de concertation multisectoriel

Central – Décentralisé

Ministère de l’éducation : 2.5 Millions de USD/ an ;

PTF: PAM               (3, 8 Millions USD/an) CRS.

Etablissement d’une ligne budgétaire sur le budget d’état pour l’alimentation scolaire ;

Programme P4P du PAM qui donne des résultats

encourageants

Responsabiliser les collectivités décentralisées et les

communautés;

Créer une relation partenariale entre l’école et le petit

fermier.

 

(Mazinga, 2010)

(MHTAP, 2010)

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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 12:19

A travers le continent africain, de nombreux pays font de grands efforts au niveau gouvernemental, mais le plus souvent avec l’appui de partenaires techniques et financiers afin d‘améliorer l’approvisionnement des cantines scolaires, en intégrant la consommation de produits locaux. Le Réseau Africain de Programme d’Alimentation Scolaire (African Network for School Feeding Programs, (ANSFEP)) a fait une catégorisation de pays en matière d’alimentation scolaire (Afoakwa, 2010):

Les «Countries Advancing in School Feeding»: niveau avancé en matière de l’utilisation de l’horticulture vivrière locale pour les repas scolaires (HGSF), on a le Ghana, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Benin.

Les «School Feeding Countries»: niveau avancé en termes d’alimentation scolaire, on a le Kenya, la Malawi, le Mali, la Tanzanie, l’Angola, le Sénégal, la Sierra Leone, le Rwanda, et la Côte d’Ivoire.

 Il faut ajouter à ceux-ci d’autres pays tels que l’Uganda, la Zambie, l’Ethiopie, la Mozambique, l’Egypte, le Burundi et le cap Vert qui sont aussi dans un processus dynamique. Le tableau 26 ci-dessous présente succinctement divers programmes implantés ou en cours d’exécution dans 12 Etats de l’Afrique Sub-saharienne et le tableau 27 celui du Brésil.


     Tableau 1  : Inventaire de programmes de promotion des cantines scolaires par des approvisionnements au niveau local en Afrique

Inventaire de programmes de promotion/renforcement des cantines scolaires par des approvisionnements au niveau local

Pays

Programme

Cibles

Objectifs

Institutions responsables

Implantation/

Modalité

Fonds

Elément de succès

Défis

Bostwana

 

 

Programme national d’alimentation des écoles primaires

2010/2011

 

Tous les enfants de 5-14 ans des écoles primaires publiques de grade 1-7

330.000 écoliers à travers752 écoles

Prévenir la faim durant les jours de classe,

assurer l’assiduité  et offrir un repas équilibré

Ministère de l’administration territoriale

Centralisation des produits secs et non périssables.

Décentralisation des produits frais gérés par les autorités locales.

Un repas servis à tous les enfants par jour

3.940.139.523 dollar US

du gouvernement central (à travers le ministère des finances)

 

Elévation du taux d’assiduité et d’inscription

Accroitre la part du budget destiné à l’achat des produits locaux sur le marché ;

Retard dans la livraison des vivres

Côte d’Ivoire

 

Projet d’Appui au Programme Intégré de Pérennisation des Cantines Scolaires (PAPIPCS) 2010-2012

40.500 enfants du cycle d’enseignement primaire

Pérenniser 270 cantines scolaires ; scolariser et maintenir les écoliers dans les zones cibles.

 

Le Ministère d’État, Ministère du Plan et du Développement (MEMPD), Le Ministère de l’Education Nationale

Appuis à 270 groupements villageois (dont 90% des effectifs sont constitués de femmes) des zones du Centre, Nord et Ouest- qui sont des sources d’approvisionnement

1.240.000 Euro

Programme PNUD

Mise en place d’une ligne budgétaire d’appui aux groupements, et d’une ligne budgétaire d’achat de vivres des groupements.

Amorcer un programme plus large de développement local qui pourrait être étendu à davantage de localités.

 


Inventaire de programmes de promotion/renforcement des cantines scolaires par des approvisionnements au niveau local

Pays

Programme

Cibles

Objectifs

Institutions responsables

Implantation/

Modalité

Fonds

Elément de succès

Défis

Ghana

 

Ghana school Feeding Programme (HGSF) (2005-10), relancer en 2011

697.416 écoliers, dont 1.741 écoles

170 districts concernés

Réduire la faim et la malnutrition

Booster la production agricole domestique

Ministère de l’administration locale, du développement rural et de l’environnement.

70 - 80% des investissements du programme sont dirigés vers les zones de fortes pauvretés. Services traiteurs responsables de l’achat et préparation des repas.

43 Millions de dollars US en 2011. Source de financement : L’Etat du Ghana

Ghana; gouvernement du Pays-Bas et le PAM

Meilleure coordination au niveau national, régional et local

Renforcement des liens de collaboration avec les différents partenaires ;

Implication des agriculteurs au programme.

 Kenya

 

Home-Grown School Meals

(HGSM)

juillet  2009

500.000 écoliers, avec une augmentation de

50.000 par an

Booster la productivité agricole, et établir un programme durable et indépendant.

Les Ministères de l’éducation, des finances et de l’agriculture,

Approvisionnement au niveau local.

Implantation du projet dans la partie aride et semi aride du pays où 60-70% des aliments sont importés des autres districts du pays.

4,6 million de dollars US par an

Forte implication des communautés locales et des enseignants.

Améliorer la qualité des infrastructures rurales, investir dans le développement humain.

 

 

 

(Lago-Daleba, 2010, PNUD, 2013)

(GSFP, 2010)

(Chege, 2010, Guleid et al, 2010)

ukanyirigira, 2013, USDA, 2009)

 

(MoEVT, 2010)

(Raffray et Pelon, 2012)

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 11:41

Résumé

Contexte et justification : Au lendemain des indépendances, l’alimentation scolaire au Burkina-Faso était principalement à la charge de l’ONG “Catholic Relief Service”, ex Catwell. Avec l’annonce du retrait sur une bonne partie du territoire Burkinabè en 2009 de ce partenaire, des initiatives de «cantines endogènes» ont été développées par les différentes écoles sous l’impulsion du Gouvernement. La «cantine endogène», est un système qui s’appuie sur les parents d’élèves pour nourrir leurs enfants à l’école comme ils le font à domicile. A la rentrée 2012/2013, l’effectif des écoliers est estimé à 2 500 000 écoliers avec près de 12 000 écoles. Par ailleurs, il ressort qu’en 2003, 38,7% des enfants dans le pays souffraient d’un retard de croissance, contre 29,4% en 1993, et la malnutrition touche davantage les enfants en milieu rural (41,6%) que ceux en milieu urbain (20,2 %).

 

Méthodologie : L’objectif de l’étude est d’analyser le fonctionnement et la viabilité du système «cantines endogènes» au Burkina-Faso et d’explorer les pistes d’amélioration. Des entretiens semi directifs et échanges ont été réalisés auprès des Ministères, des ONGs et Institutions internationales qui interviennent auprès des écoles, ainsi que des organisations paysannes. Un questionnaire de type semi-quantitatif a été adressé aux directeurs des écoles et a concerné l’ensemble des 13 régions du pays. La saisie des données s’est faite avec le logiciel Epidata, des tests de Chi2 et de Fischer ont été faits à l’aide du logiciel SPSS 16.0.

 

Résultats : Des analyses, il ressort que la contribution des parents d’élèves se fait dans 87,4% des cas sous forme d’apports en vivres et près de ¼ des écoles s’orientent vers la collecte d’argent. On note que 13,5% des écoles accusent des retards dans la collecte des vivres, en le faisant en décembre et janvier. Aussi les agriculteurs locaux fournissent des produits alimentaires aux écoles que dans 68% des cas, contre 31%. La plus part des écoles rencontrent «souvent» des difficultés d’approvisionnement et des inquiétudes quant à un arrêt total de la «cantine endogène», respectivement de l’ordre de 48,7% et 45,7%. En outre ce sont 52,6% et 11% des écoles qui ont respectivement commencé la préparation des repas au second et au troisième trimestre. On souligne que près de ¾ des écoles disposent de robinet/pompe à eau, cependant ¼ d’entre elles ne disposent d’aucun point d’eau.

 

Conclusion : L’adoption et l’instauration des «cantines endogènes» au sein des écoles afin de compenser et/ou de juguler le retrait du principal partenaire qu’est le “Catholic Relief Service” ou de réduire la part de contribution de l’Etat demeurent une bonne initiative. Cependant, sans aucune mesure d’accompagnement, de soutien aux écoles, de stratégie, d’implication de diverses structures et surtout d’une volonté politique, ce système ne pourrait être durable. Néanmoins il faut espérer qu’avec le Programme de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Burkina Faso (PSANBF) qui vient d’être lancé, visant à atteindre l’Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) : lutter contre l’extrême pauvreté et la faim d’ici 2015, que des propositions concrètes viennent à se dégager sur la question des cantines scolaires.

 

Mot-clefs: agriculteurs, approvisionnement local, «cantine endogène», malnutrition, sécurité alimentaire

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 13:51

 

     Introduction

 

    Le développement des industries agro-alimentaires au début du 20ème siècle a entrainé un « boum » de la consommation  au sein des pays industrialisés. Ainsi on assiste à l’apparition et à l’explosion de l’obésité.             

         L’obésité est un excès de poids dû à l’inflammation des resserves énergétiques, un excès de masse grasse. Elle peut devenir pathologique et altérer la vie de l’homme, ou engendrer des risques de morbidités et de mortalités.

          Le 17/12/1998, l’OMS sort un rapport pour confirmer que l’obésité est devenue un vrai problème de santé publique. Au moins 20 millions d’enfants de moins de 5 ans présentent un excès de poids dans le monde [10]. A l’intervalle de 10 ans, le nombre d’adolescent prédisposé  à déclencher le diabète de type 2, due à l’obésité au USA, est passé de 910.000 à 2 millions [1]. Les prévisions de l’OMS font état de 171 millions de diabétique  en 2000 à 366 millions d’ici 2030[9]. En Chine  200 millions d’adulte sont en surpoids dont près de 60 millions d’obèse [9].

          « L’Afrique Subsaharienne où vivent la plus part des populations sous alimentées du monde, connait un accroissement de l’obésité, surtout chez les femmes des zones urbaines » [2], un  phénomène  associé avec l’amélioration des revenues. Voir annexe.

          L’obésité, n’épargne à l’heure actuelle aucun pays. Qu’en est-il précisément, la situation en Egypte ?

 

  

              Problématique de la question du surpoids et de l’obésité en Egypte

 

      Deuxième pays économique du monde arabe, l’Egypte est aussi du point de vue de la population l’un des plus peuplée [3]. Les maladies non transmissibles  sont les premières causes de mortalité et de morbidité et 41% de décès sont dues aux maladies chroniques [11], 26,3% des Egyptiens  de plus de 25 ans sont hypertendus [6].On note une prévalence de diabètes de 0,7% chez les enfants de 10-18 ans [7].

    La population de plus de 20 ans est obèse, concernant  48.5% des femmes et 16,7% des hommes [5]. Aussi, peu de personnes exercent une activité sportive : seule 2% des adultes (20-70ans) la pratique quotidiennement, 8,% le weekend et pendant les congés annuel 2,5% [12]. Dans la région Méditerranéenne orientale dont le pays fait partie, une étude relate une prévalence de l’obésité  de 3-9% chez les enfants préscolaires, 12-25% chez les écoliers et  chez les adolescents une obésité de 15-45% [8].

Les causes de l’obésité sont dues, entre autre aux croyances traditionnelles comme « se gaver de nourritures c’est bon pour la santé », au manque de sensibilisation accrue. Il faut ajouter que la pression de la FMI à entrainer la non subvention des produits alimentaires, et seul le pain est resté subventionné essentiellement, et face à l’inflation des prix des années 1990-1994, qui n’a pas épargné la dévaluation du franc CFA des pays francophones, la population a commencé à se nourrir essentiellement avec du pain et de pâtes alimentaires et du fromage fondu.

 A cela s’ajoute « le boum » des fast food, proposant des produits carnés, sucrés et des sucreries à bas prix. Ces fast food sont alors devenus de véritables « greniers » d’alimentation d’une bonne partie de la population.

Vu l’ampleur de la situation qui sévit dans le pays, quelles stratégies peuvent être proposées afin de ralentir et de combattre l’obésité ?

 

1-      Développement des infrastructures  et de la culture de sport

 

  Les études ont démontré que  manger et faire le sport, contribue au maintien et à l’amélioration de la santé. « Manger, Bouger » empêche l’accumulation des réserves énergétiques. Les données  indiquent  que  seul 2% des adultes pratiquent quotidiennement le sport, que l’obésité infantile et juvénile est très prépondérante.  Le sport de masse doit concerner ceux du préscolaires, des écoles les lycées et les universités. Chaque établissement doit  disposer  d’une salle de gymnastique ou d’un terrain d’entrainement.                                  Des cours d’éducation  civique  et sportive  doivent y être instaurés. Dans chaque quartier, les collectivités doivent aménager plus d’espace où les habitants pourront pratiquer  l’exercice physique et sportif.

   Un budget commun doit être mis en place par les ministères de l’éducation, des enseignements, de la communication, des affaires religieuses, et les collectivités locales.

    Inciter la population à faire le sport par les masses médias, l’enseignement, les panneaux publicitaires  dans la ville. Avec une forte présence de la population dans les moquées, il faudra  par le biais des imams au plan national, faire passer le message, et parlé de la question de l’obésité et du sport au moins tous  les vendredis, lors de la grande prière.                     

 

 

2-      L’éducation  nutritionnelle      

 

   Nul ne devrait ignorer que les aliments améliorent la santé, mais peuvent aussi la détériorer. La population en grande partie ne s’en soucis guère, elle ne voit que du positif. Il faut soustraire cette considération traditionnelle, comme quoi « être gros c’est la santé, et manger beaucoup conduit à la santé ».

 Le pays dispose d’une forte couverture d’électrification et d’accessibilité à l’audiovisuel, la langue utilisée étant l’arabe dialectale, il faudra développer les émissions d’éducation nutritionnelle. Trois fois par semaines aux heures de manger surtout les midis et les nuits. Cela permettra de toucher principalement les femmes au foyer, les enfants et les jeunes. Il ne s’agit pas de faire des  émissions culinaires, mais de la nutrition santé.

Aussi il faudra du préscolaire  jusqu’au lycée, instaurer une matière : éducation nutritionnelle, pour apprendre aux enfants et aux jeunes ce que c’est «  bien manger, mieux vivre ». Un partenariat étroit devrait exister entre le ministère de l’éducation, des enseignements et celui de communication et la culture.

 

 

3-      La mobilisation des industries agro-alimentaires, et des fast food

 

Le marché égyptien est inondé de divers produits agro-alimentaires et les fast food pullulent dans les quartiers. En grande partie, ils ne se préoccupent pas de la quantité optimale de sucre, de sel, d’huile; l’objectif principal étant d’attirer les clients.

Chaque commune devrait parvenir à les recensés et les inviter à s’organiser en association, ceux qui ne le sont pas encore. Ce qui permettra de bien les gérer et contrôler leurs actions. Une équipe d’expert doit être mis sur pied pour les conseiller et les interpeller de leur lourde responsabilité sur la santé communautaire. Cette rencontre devrait se tenir une fois par an, et   exigé que dans chaque fast food, soit placées des banderoles  géantes, mentionné «  moins de sucre, de sel et d’huile ».

 

 

    Conclusion

 

L’obésité et toutes ces conséquences ne peuvent être efficacement évitées ou traitées que par une approche multifactorielle, prenant en compte le comportement alimentaire, l’environnement…etc.  L’Etat à sa grande part a joué, à travers ses institutions et ses mesures coercitives. C’est aussi à chaque individu de faire ses choix stratégiques, et de se faire conseiller.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe

 

 

                   

 

Figure 1 : Nombres de  cas des Maladies Non Transmissibles en Egypte de 2001 à 2003

   

 

 

 

Bibliographie

 

[1] Duncan GE., Li SM., Zhou XH.,1999-2000. Prevalence and trends of a metabolic syndrome phenotype among US adolescents. Diabetes Care 2004; 27: 2438-43.            

 

 

[2] FAO.2002. Le nouveau fardeau du monde en développement: l'obésité. Disponible sur : http://www.fao.org/Focus/F/obesity/obes1.htm

 

[3]FAO.2010.Profils nutritionnels par pays.Disponible sur: http://www.fao.org/ag/agn/nutrition/egy_fr.stm

 

[4] FAO.2006. The double burden of malnutrition Case studies from six developing countries. Assessment of dietary changes, their health implications and the double burden of malnutrition: Egypt, 1985 to 2005.Food and nutrition paper 84.

 

[5] Guillaume  T., 2003. Jeune Afrique L'obésité, onzième plaie d'Égypte.01/09/2003 00:00:00

[6] Ibrahim, M.M., Rizk, H., Apple, L.J., El-Aroussy,W.,Helmy, S., Sharaf,Y,, Ashour, Z., Kandil,H., Rocella, E. & Whelton, P.K. 1995. Hypertension, prevalence awareness, treatment, and control in Egypt. Results from the Egyptian National Hypertension Project (NHP). Cairo, for the NHP Investigation Team.

[7] Ismail M., 2005. Diet, Nutrition and Prevention of Chronic Non-Communicable Diseases Survey, phase 1. For the Diet, Nutrition and Prevention of Chronic Non-Communicable Diseases (DNPCNCD) investigation team. Cairo, NNI.

 [8] Musaiger A.O., 2004.Overweight and obesity in the Eastern Mediterranean Region: can we control it? Vol.10, N°6.pp. 789 to 793. Available  at: http://www.emro.who.int/Publications/EMHJ/1006/Overweight.htm

[9] Neville R., 2005.Le combat contre le diabète et l’obésité : où en sommes-nous ? Diabète Voice ,Vol 50 N°3, Septembre 2005.

 

[10] OMS.2006. Rapport du Secrétariat, 2006.La nutrition chez le nourrisson et le jeune enfant: rapport quadriennal. Cinquante-neuvième assemblée mondiale de la santé. Genève.

 

[11] WHO. 2004. Report on the workshop on the WHO STEPwise surveillance system (for Egypt, the Sudan and the Republic of Yemen). Cairo, 4 to 6 September 2003. WHO EM/NCD/040/E.

 

[12] Yasin A., 1998.Time expenditure in Egypt community. Cairo, National Centre for Social and Crime Studie
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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 11:14

  Monsieur le Ministre,

La grippe A H1N1, déclenchée dans une localité du Mexique de 2155 habitants, entre le 5 et 10 avril 2009, s’est par la suite transformée à une pandémie grâce aux moyens de la communication et de transport. Cette grippe qui avait été alors annoncée comme étant de forte contagiosité et de forte létalité, apparaît aujourd’hui, 25 janvier 2010 comme comparable à la grippe saisonnière habituelle qui se développe.              Face à cette situation qui se présente certains pays riches ont décidé d’assouplir leurs mesures de prévention et de lutte, mais pour d’autre et en particulier l’OMS, continuent d’insister de leur maintien et de  leur renforcement, quant à l’importance de la menace de cette grippe A H1N1.

Entant qu’expert, je tenterai d’exposer à mon Ministre de la Santé, deux arguments en faveur de la levée des mesures d’urgences et deux arguments quant à leurs maintiens.                                                                                                


Eléments pour une levée des mesures d’urgences 

- La grippe A H1N1, juste un phénomène très médiatisé et attisé par l’OMS 

      Depuis l’apparition de cette grippe A, ce fut un tapage médiatique annonçant çà et là un « cyclone » dévastateur du virus. Les chiffres de victimes qui furent estimés sont bien en deçà, plus de peur que mal. Dans le monde, on sait bien maintenant que le paludisme tue plus d’un million et demi par an, mais ceci reste sous silence médiatique. Rien qu’au Burkina, on enregistre près de 5.438.787 cas de paludisme dont 11.955 cas de décès par an selon les statistiques du Programme National de la lutte contre le Paludisme.       Aussi en France, malgré des campagnes de vaccination contre  la grippe saisonnière, cette épidémie de  l’hiver 2008/2009 aurait entrainé entre 2500-6000 décès [2], par contre à la date du 6 janvier 2010, depuis  le début de la pandémie, la grippe A H1N1, n’a causé que 200 victimes dans ce pays [2]. Il apparaît clairement que la grippe saisonnière tue 10 fois à 30 fois plus que la grippe A H1N1, et n’en parlons même pas des effets du paludisme. 


- Stabilité de la situation en Afrique Subsaharienne et l’actualité de la situation en particulier en France et en Suisse

La situation demeure très stable et non critique en Afrique Saharienne et à Madagascar, les données disponibles ne mettent pas en évidence une activité grippale intense [5], notre pays pour sa part vie dans une situation paisible. La campagne de vaccination lancée par les autorités françaises, n’a pas été suivie par la population et plus en encore par le personnel de santé eux, qui devraient normalement donnée le bon exemple si c’était une pandémie à forte létalité. A la date du 5 janvier 2010, le Ministre de la Santé et des Sports de la France, Roselyne BACHELOT-NARQUIN  a fait un communiqué de presse relative à la résiliation  de 50 millions de doses de vaccins sur les 95 millions  de doses qui avaient été prévus[3].                   La population de la Suisse, est aussi restée retissant face à la vaccination. Une vraie menace du virus, au-delà de toute considération politique ou économique, entrainerait sans aucun doute une course affolée vers les centres de vaccination. 


Eléments pour un maintien des mesures d’urgences

- Caractère réel de la mondialisation de cette grippe A H1N1 

       Sur tous les continents, la grippe A H1N1 a fait une émergence et  ce en espace de 10 mois, depuis son apparition en début avril 2009, elle est bien pandémique et n’a donc pas de frontière. Il faut noter qu’à la date du 27 novembre 2009, le Service Nationale d’hygiène du Ghana, pays voisin où séjournent au moins deux millions de nos compatriotes, a annoncé l’existence avérée de 45 cas de grippe A H1N1 [1].                Par ailleurs du 21 au 27 décembre 2009, une activité grippale intense, a été annoncé du coté de  la Géorgie, la Pologne, la Serbie et l’Ukraine et certains régions de la fédération de Russie [8].                                      Depuis le déclenchement de la pandémie, on a notifié près de 2.300 décès confirmés dans l’espace Economique Européenne et Suisse [6]. Au total dans le monde, hors mis la Suisse  et les pays de l’Union Européenne, rien qu’entre le 11 et le 18 janvier, donc en espace d’une semaine, on a dénombré 284 décès supplémentaires.  Ce qui élève à plus de 12.000 décès dans ce reste du monde [6].                                       En outre dans un rapport publié par OMS, à la date du 27 novembre  2009, il ressort  7826 morts dans le monde en 7 jours [1].   Azerbaïdjan aujourd’hui renforce ces moyens de lutte par un ravitaillement en doses de vaccin [7].                                                                                                                                                          

- Au nom de la notion même du « Principe de Précaution »

Des mutations du virus de la grippe A ont été détectées en France métropolitaine [4], en Norvège et dans d’autres pays, il faut donc craindre une généralisation de cette forme de résistance aux vaccins. Il convient de continuer à sensibiliser la population des moyens de prévention simple, mais efficace de la maladie. Il est nécessaire de maintenir ces mesures et à plus long terme, afin d’augmenter et garantir la protection contre la pandémie, ou l’apparition d’une autre pandémie semblable. Chaque Gouvernement, quel que soient ses moyens, à le devoir de protéger sa population et d’en faire une priorité.



 Conclusion

Une grippe s’est déclenchée, les médias se sont emparés et ont semé la panique au sein de la population mondiale, l’OMS à son tour, a donné des prévisions statistiques alarmantes de victimes. D’aucuns se posent la question à savoir, si tout ces campagnes autour de cette grippe n’a pas été crée pour détourner le monde de la question de la crise financière, ou simplement un deal mafieux de l’OMS avec des firmes pharmaceutiques. Aujourd’hui la situation est tout autre, beaucoup plus de peur que de mal en terme de victimes, heureusement. Néanmoins au nom du principe de précaution, le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour la protection sociale et la santé du peuple, du moment où la pandémie est une évidence.

 


Bibliographie

[1] EISMV.2009.Département Communication Centre d’Information et de Documentation. 39ème Bulletin alerte grippe A (H1N1) du 03/12/2009.    Disponible au 

 <http://www.sist-emer.net/IMG/pdf/BulletinalertegrippeA39.pdf>   (consulté  le 30.01.2010).


[2]I-MED. Pandémie H1N1 : Une grippe médiatique.  Disponible au                          <http://www.i-med.fr/spip.php?article363>   (consulté  le 30.01.2010).

[3] Info’ pandémie grippale.2010. Grippe A (H1N1) : Communiqué de presse du ministère de la Santé sur la résiliation de commandes de 50 millions de doses de vaccins. Disponible au

<http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/article.php3?id_article=923> (consulté  le 30.01.2010).

[4] INVS.2009.Point de situation au 24 novembre 2009. Bulletin grippe A (H1N1) N°72. Disponible au <http://www.invs.sante.fr/surveillance/grippe_dossier/points_h1n1/grippe_A_h1n1_241109/Bulletin_grippe_24_11_09.pdf>    (consulté  le 30.01.2010).

[5] INVS.2010.Point de situation au 5 janvier 2010. Bulletin grippe A (H1N1) N°78.  Disponible au <http://www.invs.sante.fr/surveillance/grippe_dossier/points_h1n1/grippe_A_h1n1_050110/Bulletin_grippe_05_01_10.pdf>   (consulté  le 30.01.2010).

 [6] INVS.2010.Point de situation au 19 janvier 2010. Bulletin grippe A (H1N1) N°80. Disponible au <http://www.invs.sante.fr/surveillance/grippe_dossier/points_h1n1/grippe_A_h1n1_190110/Bulletin_grippe_19_01_10.pdf>  (consulté  le 30.01.2010).

[7] WHO/Europe.2010.Actualité et bulletins OMS/Europe. Donated pandemic (H1N1) 2009 vaccine arrives in Azerbaijan. Disponible au <http://www.euro.who.int/influenza/AH1N1/20100108_1?language=French>  (consulté  le 30.01.2010).

[8] WHO/Europe.2010. Grippe pandémique H1N1 2009 dans la région européenne. Disponible au <http://www.euro.who.int/influenza/ah1n1/20090425_1?language=French> (consulté  le 30.01.2010).


 

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